CE STERIA - SECTION RUNNING

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mardi, octobre 7 2014

10 & 20km de Tours - Marathon Touraine Loire Valley – 21/09/2014

Steria_Tours01.jpg Steria_Tours02.jpg

Avec près de 17.200 participants, la journée course à pied de Tours a connu une vraie embellie ce dimanche 21 septembre. En plus des traditionnels 10 et 20 km au programme, 2014 a été marquée par l'arrivée du marathon. Et pour une première, force est de constater que l'organisation avait vu grand, et juste. Pour sa première édition, le marathon TLV (Touraine Loire Valley) est directement passé en mode TGV, devenant le sixième marathon national. Initialement bloquée à 3.500 partants, la longue distance ligérienne en a compté 3.700 lors du départ.

Parmi cette foule, difficile de distinguer nos 8 collaborateurs Steria (tous en mission chez le client Louvois à Tours) 7 inscrits sur le 10km et 1 sur le marathon, mais après quelques mois d’entraînement ensemble, ils étaient fin prêts et avaient hâte de prendre le départ !

9h00, Maxime fût le premier à partir, inscrit sur le marathon, il s’était donné l’objectif de boucler les 42,195km entre 3h15 et 3h30. Suivant de loin le meneur d’allure 3h15, ses premiers temps de passage sont respectés, 4’40’’ au km, le moral est bon. Au semi les marathoniens avaient la chance de traverser et d’admirer les « jardins à la française » du Château de Villandry, Maxime tient le rythme, on continue.... Km 30, la course « commence ici !» selon les spécialistes, notre marathon man suit son programme et va même accélérer son allure ! Km 37, « les muscles de ma jambe droite me font souffrir, je crois que je suis « dans le mur » », allez, il faut tenir, il reste 5km et c’est le bonheur ! km 41, Maxime accélère encore, donne tout, les copains sont sur le côté et l’encourage, puis Max aperçoit enfin Patrick qui officie en tant que juge sur la ligne d’arrivée et qui l’encourage aussi pour les derniers mètres ! Un petit regard sur le chrono et un grand sourire illumine son visage, 3h17’14’’ ! un bon chrono…

10h00, ambiance de folie pour le départ des 10km ! 3 alpha jet de la base 705 sont en approche, les participants ont les bras en l’air pour les saluer, un lâcher de ballon, 3… 2 … 1 et c’est parti sous le feu du starter ! 8000 coureurs s’élancent, impressionnant ! Impossible de distinguer le Team Steria dans cette foule multicolore, nous les retrouvons à l’arrivée avec plaisir, et c’est Cédric L qui franchit le premier la ligne d’arrivée en 49’44’’ suivi de Charles quelques secondes plus tard (50’03’’), à peine le temps de refroidir les mains dans nos encouragements que les suivants arrivent, Cédric C (55’07’’), Bernard (55’27’’) et Romain (55’29’’) puis Xavier (55’52’’), beau tir groupé pour les garçons, Fabienne arrive quelque minutes plus tard en 1h17’02’’ pour sa première compétition ! Ouf ! Le coach est heureux et satisfait, ils sont tous bien arrivés... le temps de prendre son ravitaillement et les premières impressions de course de chacun, qu’il faut se mettre en place sur le circuit du marathon et encourager Maxime à son arrivée….

Bravo à tous et merci à Julien pour les tee-shirts Steria.

P.Benoist

mardi, mai 6 2014

Maj calendrier des courses

Je vous invite à prendre connaissance de la réactualisation du calendrier. la prochaine course sera le paris-Versailles, hormis handicap international et le paris st-germain dont les inscriptions sont cependant closes.

Julien

jeudi, décembre 26 2013

Saison 2014

L'année 2013 s'est terminée sur la festive corrida d'Issy-les-Moules

J'espère que vous avez bien profité de la course.

Globalement on remarque bien l'impact très positif de la suppression de la côte du musée de la carte à jouer sur vos performances en 10km! Nicolas Dijols remporte sans surprise la première place du groupe.

Maintenant il faut se projeter sur la saison 2014 dans laquelle nous proposons un tas de nouvelles courses presque tous les week-end; Rambouillet, Vincennes, Rueil... Regardez vite le calendrier des courses dans le menu droite, vous y trouverez les modalités d'inscriptions.

Soyez raisonnables pendant les fêtes, et je ne perd pas espoir de vous retrouver à l'entraînement un jour prochain.

Sportivement,

lundi, septembre 30 2013

CR Paris-Versailles

Nous avons été plutôt chanceux hier, la pluie nous a épargné jusqu'à 11h15 et/ou l'arrivée sur Versailles.

Un petit groupe a fait le départ à peu près ensemble - difficile de rester collés pendant le départ par vagues - en tête, dès 10h05: Eric Andraud, Alexandra Néant, Nicolas Dijols, Alain Salmon, Julien Poirier et moi-même. Alain qui visait 1h20 a dû céder progressivement du terrain. Nous avons poursuivi à 4 tant bien que mal à zigzaguer entre les participants, jusqu'au pied de la côte des gardes au 6ème km, à une allure moyenne de 13,3km/h, trop élevée pour un objectif de 1h15.

Je grimpe avec Julien Poirier, Nicolas et Alexandra temporisent à l'arrière. Après le 2ème ravitaillement Julien accélère et je le regarde partir impuissant mais sans regret. Nicolas me reprends peu après et nous poursuivons ensemble jusqu'à la dernière ligne droite de l'avenue de Paris où Nicolas place une accélération que je ne peux ou ne veux suivre. Il termine en 1h13'18, 1h13'30 pour moi, un peu plus de 2mn de plus que notre champion du jour, Julien Poirier, à 1h11'10

Eric et Alexandra signent un très bon temps: 1h16'27 et 1h16'39

Bonne récupération,

Voici les photos sous la tour Eiffel prise par notre photographe dépéché spécialement ;-) 17 coureurs réunis, merci à vous!

Julien Pellissier

dimanche, août 11 2013

Le produit santé du jour - le sucre complet de cannes

Pour beaucoup, du sucre c’est cette poudre cristallisée blanche que l’on met dans sa boisson chaude, ses recettes de dessert... celle-ci et pas une autre. Car oui il y a plusieurs formes de sucres, et même si vous connaissez déjà presque tous le sucre roux, combien parmi vous connaissent le sucre complet de cannes, le seul que vous devriez consommer ?



http://www.marmiton.org/magazine/tendances-gourmandes_le-gout-des-sucres_1.aspx



Attention aux appellations dans les supermarchés, il faut exactement la dénomination “complet”, c’est pas juste une histoire de couleur (brun) ou d’origine naturelle “cannes”. Le goût n’est pas le même selon les marques, bien qu’il s’agisse d’un produit non raffiné et non transformé.



Mais l’essayer, c’est l’adopter.



Sportivement Julien

mardi, juillet 16 2013

Calendrier 3ème semestre

Le calendrier du 3ème semestre 2013 est disponible sur cette page.

Vous recevrez en temps voulu les formalités d'inscriptions via la liste de diffusion.

mardi, décembre 11 2012

Un coureur Steria sur la Saintélyon (Saint-Etienne/Lyon)

La SaintéLyon est la plus grande course de trail en France : 12 000 participants Au programme, 70 km entre Saint Étienne et Lyon avec un départ le samedi à minuit. Pour faire ces 70 km, plusieurs solutions en relais à 2, 3 ou 4 ou bien en solo.



J’ai donc décidé ce 1er décembre de tenter l’aventure en solo comme 4800 autres coureurs. Direction Saint Étienne où une grande halle accueille la Pasta Party et sert de salle d’attente pour rester au chaud. Certains dorment dans des sacs de couchage, de mon côté j’essaye de me reposer un peu.



Pour la tenue, vu que la température flirte avec 0°, ça sera une triple couche : teeshirt technique manches longues, sweat et veste coupe-vent. Avec bien sûr, des gants et un bonnet.



Peu avant minuit, direction la ligne de départ. Tout le monde allume sa frontale et c’est parti. Les sept premiers kilomètres sont sur route et il ne faut pas s’emballer. Car ensuite, on arrive sur une zone neigeuse qui au début est plutôt facile, mais ça se corse vite. Nous sommes à 850m d’altitude, et il y a 10 à 20 cm de neige fraiche. Ce qui donne parfois des congères parfois de la poudreuse, à certains endroits la piste est tellement étroite que nous nous suivons en file indienne. Sur les crêtes, avec le vent, la température chute vers les -8°c, j’ai froid aux mains mais pas au pieds. Nous voyons beaucoup de plaques de verglas et je chute plusieurs fois sans conséquences.



Les vingt premiers kilomètres sont parcourus en 2:06:00. Nous quittons la neige pour arriver sur plusieurs sections de sentier avec de fortes dénivelées positives et négatives. Si les montées se font souvent en marchant, les descentes sont en revanche vraiment techniques avec des plaques de glace, des cailloux sous l’éclairage limité de la lampe frontale.



Le kilomètre 35 est atteint en 3:56:00 La glace disparait pour laisser la place à la boue. On trempe nos chaussures jusqu’à la cheville. Finalement, je préfère de loin la boue, ça glisse beaucoup moins que la glace.



Les ravitaillements sont installées dans de grande tentes chauffées. Il est difficile de les quitter mais le moral est regonflé.



Les kilomètres s’enchainent, je croise plusieurs fois des coureurs enveloppés dans leur couverture de survie (qui fait partie de l’équipement obligatoire). Un petit mot pour réconforter et s’assurer que les secours sont prévenus.



Le kilomètre 60 est atteint en 7:06:00 Lyon s’approche, les dernières côtes sont difficiles à passer et il est de plus en plus dur de se remettre à courir. Il se met à neiger mais elle ne tient pas au sol. Les 6 derniers kilomètres sur les bord du Rhône sont interminables. Je marche à plusieurs endroits.



Enfin l’arrivée après 8h18 d’effort. Je suis à la fois soulagé et heureux. Sur les 4800 partants seuls 4073 seront arrivés le premier en 5h16 et le dernier en 15h13 !



Au bilan physique, pas de bobo, juste quelques courbatures qui devraient bien vite disparaître. Même si je suis fatigué par cette nuit doublement blanche, je rentre de Lyon avec des images de course plein les yeux.



A très bientôt pour de nouvelles courses (mais plutôt sur route et de jour…) Hugues

lundi, décembre 10 2012

Test VMA et séance découverte de coaching

Hier en fin d'après-midi, je suis allé au stade (porte d’Orléans) au rendez-vous donné par ASO et Urban Challenge pour un test VMA.



3 postes s’enchainaient :

1 - Test VMA proprement dit (tours de pistes avec un plot tous les 20 mètres, une sono qui diffuse un bip de passage des plots et décompte les quarts de minutes et les paliers toutes les minutes. On commence à 8 km/h pendant 2 minutes et on augmente la vitesse par palier de 1/2 km/h toutes les minutes)

2 - Séance de PPG - Préparation Physique Générale (ou Globale) par un coach d’Urban Challenge.

3 - Quelques minutes de conseils par différents intervenants (nutritionniste, podologue, entraineur, fondatrice d'Urban Machin…) chacun dans le but plus ou moins évident de vendre sa sauce.

Voici mon retour et mon ressenti :

1 - Test VMA : je tiens jusqu’au palier 14 (soit une VMA de 15) je pense que j’aurais pu aller un cran plus loin si je n'avais pas gardé mon coupe vent mais le dossard était fixé dessus. De plus, courir à 3 groupés sur une même ligne de piste n'est pas très pratique. Mais bon, c’est 0,5 de mieux que la dernière fois en 2005. J'ai un beau tableau qui me permet d'extrapoler mes performances sur 10kms, semi-marathon et marathon (3:39, soit un gain potentiel de 6 minutes sur cette dernière distance)

2 - PPG : je confirme que je ne suis pas du tout (mais alors pas du tout) client de ce genre de séance (du moins menée par un coach mélange de prof de gym de collège, de caporal-chef) qui déroule son programme en exigeant de tous les participants les mêmes capacités physiques et la même souplesse (grrrrrrrrrr). Je suis peut-être un solitaire associal mais je pense ne pas tenir jusqu'à la fin d'une séance de ce genre : je cours pour le plaisir et pour me dépasser, pas pour l'honneur de la brigade.

3 - Conseils :

  • chaussures universelles et semelles orthopédiques, ---> perso, je confirme
  • chaussettes de contention (incluant le pied), ---> perso, je confirme
  • ongles d’orteils coupés courts pour éviter les décollements et ongles incarnés, ---> perso, je confirme
  • s’hydrater pendant et surtout après l’effort, ---> perso, je confirme
  • la plâtrée de pâtes ou de riz, c'est mieux après la séance qu'avant ---> mon estomac confirme
  • mieux vaut plusieurs séances courtes par semaine plutôt qu'une seule sortie longue ---> je pense que ce n'est pas faux
  • faites des séances de fractionné pour augmenter votre vitesse ---> en effet, ça peut aider mais tout ça dans un petit plan d'entrainement, c'est encore mieux...
  • soignez votre foulée et votre posture et vous gagnerez plusieurs minutes (3 à 4 sur un 10 kms), ---> perso, je confirme
  • écoutez ce que vous disent vos camarades d'entrainement qu vous signalent une anomalie de foulée.---> perso, je confirme (même si j'ai l'habitude de courir seul)
  • ne pas innover le jour de la course…. ---> surtout pas, je confirme
  • Et surtout viendez nombreux à nos séances d’entrainement payantes (et c’est pas donné). ---> je cède volontiers ma place.

Voili voilà.

mercredi, novembre 21 2012

Semi-marathon de Boulogne Billancourt le 18 novembre

Bonsoir à toutes et à tous, Voici un florilège des sensations de semi-marathoniens :

oooooooo Alexandra oooooooo

Bonjour,

Pour ma part, le semi-marathon a été très mitigé notamment au niveau des sensations, au niveau de mon résultat et donc je suis un peu déçue par ma prestation.

Le marathon de 3 semaines s'est effectivement fait sentir au niveau des mollets dés le 10e km. J'étais partie sur un objectif entre 1h40 (env 12,66km/h) et 1h35 (13,33 km/h) avec la certitude que je n'atteindrais pas les 1h35 mais avec l'espoir de m'en approcher.

Ma tactique était de ne pas partir trop vite, comme je fais habituellement, et de partir sur les 12,66km/h environ, puis d'accélérer, si je le sentais, pour le deuxième 10km (sachant qu'il y avait une petite montée au 10km et donc il était recommandé d'accélérer après).

J'avais mon camelbak avec mes petits gels (j'en ai pris 2 - 1 au 10e et 1 au 16e) donc j'étais en complète autonomie et pouvais gagner du temps sans les ravitaillements. Je suis donc partie dans mon SAS de 1h30 (puisqu'il n'y avait que 1h30 ou 1h45 et que 1h45 était trop lent pour mon objectif) mais en régulant mon allure. Le départ était très dense et on jouait un peu des coudes.

J'ai globalement tenu mon objectif du premier 10km avec une moyenne de 12,5 à 12,6km/h.

J'étais bien devant le meneur de 1h40, que je connaissais du 4e entraînement collectif que j'avais fait le Samedi 11/11, donc cela allait même si les sensations étaient moyennes. Malheureusement, les mollets se sont fait sentir vers le 10e; je n'ai pas pu accélérer sur la 2e partie mais n'ai pu que maintenir mon rythme.

Le meneur d'allure de 1h40 m'a rattrapé vers le 16e km... coup dur pour mon moral!

Il m'a reconnu, et de manière très sympathique, il m'a encouragé pour le suivre. Je l'ai suivi un moment en me mettant dans ses foulées, mais il m'a distancé au fur et à mesure. Les derniers kms ont été très longs.

J'ai essayé de mettre un dernier coup d'accélérateur sur les 50 derniers mètres mais rien ne venait vraiment au niveau des jambes. Je n'ai donc pas complètement tenu mon objectif puisque je fais 1h40min14sec au temps réel.

Sportivement

Alex

oooooooo Rolland Rémy oooooooo

j'avais pour ma part un objectif de ... 1h39:59 (!) et je suis parti un peu plus vite (pour éviter l'encombrement du départ qui était dangereux compte tenu de l'état de la chaussée, quelques chutes ...) et plus ou moins maintenu l'allure jusqu'à la montée de la mort à l'attaque du Bois de Boulogne : après je me suis stabilisé, le meneur d'1h40 m'a rejoint au panneau des 20 kms et mon orgueil m'a fait accélérer sur le dernier km pour finir en ... 1h39:48 temps réel. DOnc pour ma part objectif atteint, je reprends sauf pépin de santé un entrainement normal à partir de la semaine prochaine pour retrouver les 1h34 au printemps !

oooooooo Julien oooooooo

Course bien mené, avec Jean-Yves, et Bachirou qui nous a rejoint dans les premiers kilomètres, on a terminé ensemble tous les 3. Apparement il y avait des sas, du coup oui je comprend qu'on ai gêné pas mal de monde sur la première partie, tout le monde nous dépassait. On a été super régulier, entre 4'55 et 5' au km, sur la première moitié. Ensuite les meneurs des 1h45 sont arrivés à notre hauteur et on a fait un bon tiers avec eux, avec une accélération, pour atteindre 4'50 au km. Sur les derniers petits km Jean-Yves nous a fait un show et a piqué une accélération dans une côté, laissant sur place les meneurs d'allure. On a donc passé en 1h43, avec de la réserve puisque Jean-Yves se permet un sprint de fin, que je lui cède sans regrets. Bachirou s'est freiné pour rester avec nous, je pense qu'il a bien fait compte tenu du marathon récemment effectué. Sa récupération ne s'en portera que mieux. Je regrette qu'Alexandra et Rolland-Remy n'aient pas fait de même. Pour 3mn nous aurions formé un peloton plus grand, vous l'auriez fait plus en endurance, et ça n'aurait pas été plus mal; mieux vécu, et récupération plus façile. Et pas de frustrations à l'arrivée. On n'est pas obligé d'être au taquet chaque fois. Ca m'a fait plaisir de voir JF et Fred ensemble sur les photos. Profitez bien des remontées de température et à bientôt.

oooooooo Jean-Yves oooooooo

C'est en voisin et en mode échauffement que j'ai rejoint le point de rendez-vous (pas de sac de vestiaire, mon gilet de course (genre Camelbak mais d'une autre marque (Salomon)) sur le dos avec un peu d'eau, 2 pâtes de fruit, le téléphone mobile et même pas de carte Navigo) Nous sommes 4 pour la photo, complétés 2 anciens de Steria ;-)

SMB2012 groupe partiel

Julien et moi nous insérons ensuite dans un sas de départ. La signalisation n'est pas claire, des dossards de différentes couleurs sont déjà dedans. On y reste, même si c'est le sas immédiatement derrière les dossards préférentiels. Mine de rien, on devrait bien partir.

De fait, nous franchissons la ligne de départ en quelques dizaines de secondes. Déclenchement du chrono sur la ligne pendant que le cardio me cherche encore...

Nous n'allons pas à la vitesse de notre sas et beaucoup de coureurs nous doublent. Pas grave sauf lorsque nous rattrapons par 2 fois une carriole des associations de handicapés : à chaque fois, c'est à hauteur d'un rétrécissement.

Un appel venant de derrière : c'est Bachirou qui nous rejoint, parti d'un sas plus loin. Nous formons un petit trio parti pour 2 dizaines de kilomètres.

Kilomètre 4 : Pont de Sèvres côté Seine : un des coureurs qui nous double court pieds nus. La chaussée étant trempée et pleine de flaques d'eau, il ne risque pas la surchauffe.

Kilomètre 7 : nous abordons le bois de Boulogne et longeons les coureurs plus rapides : d'ailleurs, voilà Alexandra, concentrée sur sa course qui nous croise sans nous voir (elle a quelques centaines de mètres d'avance sur nous)

Kilomètres 8-11 : une sacrée bosse nous attend : une première bosse le long de l'hippodrome de Longchamp, suivie d'une grosse colline pour rejoindre l'allée de la Reine Marguerite. A chaque ravitaillement, Julien et Bachirou prennent leur dose au comptoir pendant que je poursuis ma route grâce à mon gilet de "survie".

Kilomètres 12-13 : une allée étroite gêne un peu notre progression, surtout que nous avons rejoint les meneurs d'allure 1h45 qui visent 1h45 en temps officiel (c'est à dire 1h43 en temps réel). Nous leur collons aux basques et papotons un peu avec eux (dont une meneuse). Nous rattrapons également un meneur 1h40 un peu à la ramasse...

Kilomètre 14 : les mollets deviennent un peu durs : la rançon d'un semi-marathon 3 semaines après un marathon... :-(

Kilomètre 17 : Pont de Sèvres côté intérieur "Montagnes Russes" : pris d'une inspiration, je profite de la première côte pour prendre un peu d'avance sur les meneurs 1h45. Julien et Bachirou restant accrochés, nous allons faire un petit groupe à nous 3 ;-)

Kilomètre 18 : Je me sors du manège Pont de Sèvres avec moins de séquelles que l'an dernier (il m'avait fallu 2 kilomètres pour reprendre de la vitesse)

Kilomètre 20 : A Pont d'Issy, nous nous éloignons de la Seine pour traverser Boulogne en direction de l'arrivée... c'est un beau faux plat mais j'accélère un peu

Kilomètre 21 en vue : A 200 mètres de la ligne, je sens que j'en ai encore sous le pied alors je lâche tout et pique un sprint, suivi de près par Julien et Bachirou et nous franchissons la ligne dans la même seconde. 1:43:34 : c'est mieux que l'an dernier (on ne peut pas comparer avec les années précédentes puisque le parcours est fondamentalement différent à cause du relief dans le bois.

Le cardio ne m'a toujours pas trouvé... ;-(

En image, le profil de relief du parcours (altitude convertie par mesure de la pression atmosphérique) Profil de course

On voit bien les boses de Longchamp et du bois de Boulogne de même que les montagnes russes du Pont de Sèvres...

Ayant une obligation personnelle dans l'après-midi et sans vêtements de rechange, je ne m'éternise pas et regagne le pont d'Issy pour prendre le bus retour maison. Au passage j'encourage les arrivants sur leurs 2 derniers kilomètres...

Après quelques jours d'attente, nous aurons les résultats avec ou sans l'appui de la COCOE ;-)

Les voici en annexe. Le fichier Excel contient :

- Le palmarès des sociétés : Steria est 26ème et n'a pas à rougir de son résultat (en revanche, nous avons perdu des gazelles, pour preuve, je fais partie des 5 premiers coureurs ayant servi au calcul de notre score...)

- Les données de chaque participant de Steria avec les temps de passage intermédiaires.

Si vous avez un souci avec le tableau, vous pouvez contacter le bureau...

Bonne lecture.

lundi, octobre 29 2012

Marathon (et semi) de Vincennes et des Bords de Marne le 28 octobre 2012

Salut tout le monde,

Belle journée un peu froide mais sous un beau soleil et avec une petite brise. Bref frais mais sans trop. Le rendez-vous est à 8h30, ce qui est correct pour un départ de 5000 personnes à 9h30 (pas comme le semi-marathon de Paris au même endroit)

J'arrive sur les lieux en compagnie de Jean-François qui m'a gentiment proposé de me covoiturer (du moins à l'aller) nous retrouvons petit à petit Hugues, Alexandra, Fred, Valéry, Jérôme, puis Bachirou et enfin Damien (même s'il ne fait plus partie de la maison) La photo est dans l'appareil de Jean-François, on attend le retour du laboratoire.

On se dirige vers les consignes pour déposer nos sacs (sauf ceux qui les laissent dans leur voiture (qu'ils ont pu garer très près))

Tout le monde est dans les sas quelques minutes avant le départ

Le départ est donné et il ne se passe que peu de temps avant que nous passions sous l'arche de déclenchement des puces. Et c'est parti pour 42,2 ou 21,1 kms. En effet, les 2 épreuves courent ensemble pendant les 8 premiers kilomètres à travers le bois de Vincennes.

Je rattrape Damien et Jérôme avant la séparation. Pour finir notre convesation engagée en courant, moi, c'est 56,4 ce matin sur la balance. ;-)

Nous descendons ensuite en direction de la Marne pour une longue balade sur les berges de la rivière. 20 kms de zones piétonnes, de petites rues bordées de petits pavillons, de clubs d'aviron... et un nombre impressionnant de coussins berlinois et autresralentisseurs pour voitures.

Tout va bien, je gère ma vitesse légèrement plus rapide que prévu, je stocke jusqu'à une minute d'avance sur ma feuille de route. Et je sème petit à petit le meneur d'allure des 3h45 et sa corne de brume.

Armé de mon camel pack, je suis en totale autonomie et peux passer sans m'arrêter aux ravitaillements

Après être allé jusqu'à Bry sur Marne, nous passons le pont et descendons la rive gauche jusqu'à Nogent où nous regagnons la rive droite au kilomètre 25.

Surprise, Rolland-Rémy Younes attend sous un arbre, ça fait plaisir... Mercid'être venu.

Retour vers le bois de Vincennes. Je commence à trouver le temps long mais les sensations physiques sont encore bonnes.

Petite surprise avant le retour sur le bois de Vincennes, nous repassons sur la Marne, faisons demi tour sous le pont rive gauche pour remonter sur le pont et revenir rive droite. Autant de ruptures de trajectoire, virages en épingle à cheveux et relances qui deviennent douloureuses.

Arrive enfin l'épreuve du parcours : la remontée sur le bois de Vincennes : un seul mot : une tuerie ! je perds ma vitesse dans la côte.

J'espère que mon lièvre sera au rendez-vous : Julien me fait la gentillesse de venir m'accompagner sur les 10 derniers kms de la course.

Las, personne n'est au carrefour de la rue de la ferme... peut-être un empêchement...

La suite devient douloureuse, un vrai calvaire (heureusement sans croix à porter ni couronne d'épines) une lutte de tous les hectomètres pour ne pas perdre trop de vitesse. Je n'arrête pas d'estimer mes pertes. Au fil des kilomètres, je ne compte plus rester sur l'objectif de 3h40 mais espère bien ne pas caler sur les 3h45.

Tout au long de la course nous avons eu du soutien du public mais dans le bois de Vincennes, ce soutien devient rare, Il arrive même un moment où le seul repère est constitué par les flèches sur le sol Je me retrouve même isolé sans aucun coureur en vue ethésitantsur la trajectoire à suivre !!!

Je rattrape Bachirou en délicatesse avec des crampes qui le ralentissent fortement. Un petit signe d'encouragement et je le passe mais je cours si lentement qu'il me rattrape sans problème. Nous finirons la course en nous motivant l'un l'autre pour finir ensemble sur la ligne d'arrivée. Joublie comm d'habitud d'arrêter mon chrono mais je suis confiant sur la barre des 3h45. Hélàs, le chrono impitoyable m'indiquera que je dépasse ce seuil de 8 secondes. J'améliore mon temps de 50 secondes par rapport à paris mais le parcours étant réputé plus rapide, j'espérais mieux...

Pas de sac de ravitaillement final mais un grand comptoir avec du solide et du liquide (froid et chaud) à consommer sur place. Bachirou et moi retrouvons Alexandra et Valéry qui sont déjà arrivés.

Le temps de se remettre de la course (je ne sais plus trop où j'habite) et je récupère mon sac et me change pour ne pas prendre froid.

Le retour en transport en commun est long mais je ne sentais pas de prendre la voiture. Par SMS et mobile j'apprends que Julien a été bloqué en cours de route par un problème technique de train. ;-(

Les jambes sont douloureuses et raides mais quelques jours de Doliprane et ça devrait aller.

Pour résumer cette course, - l'organisation est beaucoup plus légère que la grosse machine ASO et certaines informations ne sont pas disponibles. En revanche, un marathon à 2600 participants, c'est le pied et je n'ai pratiquement pas été gêné par d'autres participants. - le parcours est plaisant avec les bords de la Marne (surtout par temps de soleil) mais le retour sur le bois de Vincennes est une tuerie car la côte est très raide. Le mur des 30 kms était bien là entre rivière et bois. - Pour ceux qui ont renoncé à venir pour cause de préparation insuffisante aumarathon, l'organisation permettait de se rabattre sur le semi : Jean-François l'a fait.

A+

jeudi, octobre 18 2012

CR 20km de Paris

Les 20km de Paris, c'est un peu Paris-Versailles II. Pas loin de 25 milles personnes, un départ champ de mars, et un rdv au début de l'automne.

Cette année, et comme l'année dernière, nous avons eu droit à la pluie. Cependant cette édition fut plus clémente, il a flotté modérément, et pas avant 10h20-10h30., ce qui nous a permis de rester au sec en avant-course. Je n'en dirais pas tant de l'après-course, ou il vaut mieux avoir de quoi se changer de suite - d'où l'intérêt des vestiaires - afin de ne pas prendre froid.

Cette année nos représentants présents à la course ont été:

  • Christophe S., parachuté à l'improviste grâce au désistement de Jean-Yves. Christophe semble impatient d'en découdre, et il enchaîne sur le semi de boulogne de novembre.
  • Bachirou N que l'on ne présente plus
  • JF H. qui ne laisse pas tomber la càp malgré son implication en foot. Il ne rate les rdv que lorsqu'il est pris en astreinte de nuit
  • Olivier P.
  • Moya-Raphael
  • Rolland-Remy Y., come back après des soucis de santé. Je salue ta combativité.
  • Hugues Maquet
  • moi-même

Le rdv a regroupé à 9h25 Bachirou, Olivier, Moya-Raphael et moi au centre du stade Emile Anthoine pour une poignée de main, des encouragements, et une pose photo. 2012-10-14_09.30.38b.jpg 2012-10-14_09.30.32b.jpg

Je vous remercie vivement messieurs pour votre présence.

Le placement dans les sas fut assez laborieux. Il faut dire que quelques minutes avant le départ c'est un peu comme les passagers du titanic cherchant une embarcation de fortune. Il y en a encore partout. Sur le stade, sous la tour eiffel, en file d'attente aux wc, ou agglutinés derrière une grille de filtrage des entrées sas. Pour ma part j'ai pu me placer de justesse 2mn avant le départ, dans mon sas préférentiel 1, au début du pont d'iéna, côté trocadéro. J'ai eu le temps de sautiller un peu en attendant mon tour devant ce qui servait de fosse septique, et c'était du sport de me faufiler dans la populace (oops dsl ^_^) pour atteindre le pont de 1ère classe (vraiment Titanic du monde moderne).

Le départ est donné. Mon placement permet de ne pas piétiner au départ. Malgré tout, le rythme est lent dans la côté du trocadéro. C'est comme chaque année. Pour moi l'explication réside dans le fait que des personnes s'infiltrent sur le côté, avec ou sans dossard, et qui n'ont pas le niveau requis à ce stade. Donc comme à l'habitude je suis, comme tous ceux de mon sas, gênés par ce rythme. Néanmoins cela permet de modérer le départ qui doit se faire avec un rythme moins élevé que la suite, au rythme (encore) de croisière. Je passe donc le 1er kilomètre en 4'30, soit 30" à rattraper sur mon objectif idéal de -1h20 soit 15km/h. Au 10ème km mon retard s'est porté à 1mn. J'ai déjà bien avant revu mon objectif à la baisse, à -1h21, pour conserver mon accès préférentiel du moins. Il faut donc que je fasse 15km/h sur les 10km restants, soit 40mn, ce que je parviens à faire en reprenant même 20 secondes, donc du 3'58 au km en moyenne sur la seconde moitié. Parti au départ dans les 800, j'en double au final pas loin de la moitié. Bonne gestion de course, j'en suis statisfait.

Je portais un cuissard de sport lytesse aux micro-capsules (cosmetico-textile), les manchons de cuisse BV, les manchons booster BV aux mollets, des chaussettes Xsocks, des mizuno ronin, un maillot cycliste élastique, une casquette mesh mizuno, et des manchettes compressor. Une bandelette nasale qui a bien tenu malgré la pluie m'a permi de maximiser la respiration, surtout pendant les ravitaillements. Au sujet des ravitaillements, j'ai zappé les km 5 et 15. J'ai bu quelques gorgées sur le km 10, avalé 3 gels aux km 5, 10 et 15, et une barre amande avant le départ.

Olivier, tu as courru en 1h46'03 Tu es pile à la moitié du classement de ta catégorie VH1, et un peu mieux au classement général. Tu as eu rythme plutôt constant. Un départ rapide à 26mn/5km, tu accuse le coup en 27mn/5km 2 fois de suite, néanmoins très régulier! Tu accélère enfin pour revenir à 26mn/5km. Course plutôt bien gérée donc mis à part le départ. Globalement tu te fais doubler plus que l'inverse, par près de 1000 personnes.

Bachirou, tu as courru en 1h37'05 Ca te positionne très honorablement dans les 23% au général et bien mieux dans la catégorie puisque tu es en VH2. Globalement ton rythme est constant à 24mn/5km. Tu arrive à gagner 1mn sur le dernier quart. Très bonne gestion de course.

Moya-Raphael, tu as courru en 1h51'29 Classement dans les 60% environ. Temps par 5km: 28mn, 28mn, 28mn, 27mn30 RAS, comme les 2 précédents, rien à redire.

Vous avez pas flanché, je suppose donc que vous avez parfaitement rempli vos objectifs.

A bientôt sur le semi de boulogne.

Sportivement

mercredi, octobre 3 2012

CR Paris-Versailles 2012

Dimanche 30 septembre. Le dernier jour du mois. Après un début de semaine chaotique météoroliquement parlant, le ciel a retrouvé son calme en fin de semaine, pour nous laisser finallement un magnifique dimanche ensoleillé et sans vent, avec des températures fraîches au matin mais rapidement montantes. Nous n'avions donc pas de raison de nous plaindre ce jour-là.

25 milles inscrits. Environ 21500 arrivants. Je ne sais pas combien ont déclaré forfait. Les élites se sont battus à quelques secondes près pour les places du podium.

Et nous ?

Arrivée sur les lieux à 8h20 station champ de mars. IMAG1861.jpg

Nous étions 6 de la société à nous retrouver au point de rdv, 8h30 sur le stand émile anthoine: . Plus un collègue venu de la rochelle, comme l'année dernière. Venus en survêtement nous enfilons nos tenues de combat.

IMAG1862.jpg Jean-Yves, toujours de bonne humeur.

IMAG1863.jpg Eric, apparement en difficulté avec la pose de sa puce.

IMAG1864.jpg Moi-même, laçant mes mizuno ronin ultra-light.

IMAG1865.jpg Laurent, triathlète. Ca se voit aux lunettes :-)

IMAG1874.jpg Romain, qui apprend le métier. Il bénéficie du nouveau t-shirt de la section également.

IMAG1869.jpg La team de killers.

IMAG1872.jpg IMAG1873.jpg Nos produits de l'effort.

IMAG1875.jpg On reconnait les pros!

Fin prêts l'instant est immortalisé. IMAG1877b.jpg De gauche à droite et de haut en bas:

  • Alexandra qui va enchaîner un programme endiablé sur l'automne
  • Romain une nouvelle recrue, bienvenue à lui
  • Jean-Yves votre digne trésorier
  • Moi-même, votre humble président
  • Eric, toujours présent sur les courses de la rentrée. Inconditionnel du 20km de Paris dont les circonstances le privent cette année.
  • David, qui participe hélas peu aux courses, pris par ses compétitions en club. Une valeur sûre en entraînement cependant.
  • Laurent, le touriste rochelois

Les autres participants non présents sur les photos:

  • Olivier P., un habitué
  • Moya B. qui nous retrouvera dans les starting block
  • Alain S. qui a su bien se placer partir dans les premiers (ce qui ne m'a pas empêché de le dépasser avant la fin ;-) )
  • Bachirou N. qui devait sans doute signer des autographes ici ou là
  • Rudy M., de la section football. Une nouvelle recrue ?
  • Yves K., nouvelle recrue ?
  • Ludovic S
  • Frédéric P. un autre habitué, présent notamment sur le cross de la sablière

Les formalités accomplies, un dépôt rapide des sacs aux vestiaires (félicitations à l'organisation pour l'efficacité), direction le sas de départ. IMAG1878.jpg Ciel on a perdu Jean-Yves et Alexandra dans la foule. IMAG1880.jpg

IMAG1881.jpg Tentative pour se retrouver.

Placés vers 9h, il nous faut attendre 1h avant le lâcher de la première vague. Pour rappel, il y a une vague de 350 personnes toutes les minutes. On passe par des couloirs de barrière pour être comptés, puis retenus dans un sas derrière la ligne de départ. Je pars vers la 15ème vague, dans les 10h15. Déjà je sens que ça va être difficile de faire un bon temps. Ma performance s'établit à 1h06, en 2009. Dur à battre. C'est clair que je ne ferai pas mieux ce jour. Complètement irrégulier depuis 2 ans, j'ai du mal à trouver un rythme de croisière. Je m'essaye au chronomètre. Bonne gestion de l'effort, environ 4'05 au km, jusqu'au milieu la côte des gardes que j'attaque avec 50' de retard sur un 4mn/km. Je franchit aisément la première difficulté, mais sur les pavés je peine à relancer. Je me résigne à récupérer avant la seconde difficulté. Vitesse plus modérée ensuite sur un terrain valloné jusqu'à versailles, dans les 4'15 au km, parfois 4'30. Au 14ème km je suis à 1h01, il me reste 2km à boucler et il faut que je passe au moins sous les 1h10. Je me concentre sur l'effort et je tiens un 4'00 au km jusqu'à la fin. 1h09'09. Je me suis senti comme bridé sur toute la course, incapable de bien respirer. Dans les conditions du jour, je dirais donc pas si mal.

Je portais les manchons de cuisse et de mollets BV Sport. Que j'ai gardé en récupération. Pas de massages. Etirements le soir. Peu de courbatures le lendemain. Aujourd'hui mercredi j'ai pu reprendre avec une sortie de 17km plat à 12,7km/h de moyenne, Je pense que les vêtements de contention ont limité les séquelles musculaire. Autre ressenti, comme on a pas mal aux jambes pendant la course il est plus difficile de jauge sa forme. On ne sait pas si on est fatigués, ou trop tard, c'est un peu traître. Je ne sais pas encore trop me positionner sur ces accessoires. Je pense qu'ils sont intéressants en course et/ou sur dénivellé, lorsque les contraintes musculaires sont les plus importantes. Donc dans une optique de prévention et de récupération, mais pas d'augmentation des performances. Même au prix élevé où on les trouve sur le marché, l'investissement vaut le coup si vous avez le moindre problème musculaire.

Sur ce, on se retrouve pour certains au départ des 20km, dans 10 jours.

Sportivement,

Julien

jeudi, août 30 2012

Test grandeur nature - la compression par BV Sport

J'ai acheté voici 2 ans un triplet de textile compression jambes chez BV Sport: - une chaussette de récupération - un manchon d'effort - une chaussette anti-fatigue "city"

La compression est arrivée depuis quelques années chez le commun des sportifs. C'est un outil vanté à la fois pour la performance et la récupération. Le principe est de compresser le muscle pour façiliter le retour veineux, le coeur ne suffisant pas dans son rôle de pompe, les tissus de compression jouent le rôle de relai. Un booster en quelque sorte. Et non ce n'est pas un dopant.

Alors du textile de compression il y en a pour presque tout le corps (no comment pour les commentaires du fond de salle): le torse, les bras, les mollets, les cuisses, les fesses. Il y a des collants intégrals, des maillots intégrales, et des découpes mollets/cuisses/bras.

Ici je vais me focaliser sur ce que je connais: les mollets. D'une part parce que c'est les jambes qui travaillent en course à pied (et dans mon cas, en vélo). Et d'autre part car ce sont les mollets la partie du corps la plus éloignée du coeur, et la plus difficile à faire circuler le sang. Ce n'est pas pour rien que les varices c'est là où on peut en avoir.

Moi je n'ai pas de problème de varices, mais néanmoins ce produit m'a intéressé. Forcément dès qu'on voit un nouveau produit - régulier - qui est censé améliorer la performance, on s'y intéresse! Les 3 produits achetés ont des rôles différents. Il ne sont pas taillés pareils.

  • La chaussette de récupération (pro récup) se met juste après l'effort, et pour être efficace sur une durée de 1 à 3h. Moi je m'embête pas je les garde jusqu'à la fin de la journée. En les enfilant, tout de suite on a une sensation de fraîcheur. C'est bien agréable. Les mollets sont légers. La pression est bien répartie. Elle part du pied, est réduite au niveau de la cheville, et s'accentue pour atteindre son paroxysme à la section la plus large/forte du mollet. Il y a une coupe ajustée gauche/droite mais peu prononcée. Au final du temps le marquage s'est dégradé au lavage, bientôt je ne pourrai plus distinguer laquelle est gauche ou droite. Mais peu importe. Pas de douleurs donc. Que du confort, du bien-être. Attention à bien choisir sa taille. Il faudra connaître votre longueur de tibia et la circonférence de mollet avant d'acheter.

Résultat au lendemain: c'est simple, j'ai fait l'essai, une jambe sans chaussette, une jambe avec chaussette. L'effet n'est pas aussi prononcé qu'au porté, mais on sent une différence; la jambe est moins lourde. Je suis quand même plus satisfait par le bien-être que cela procure le jour même que celui du lendemain. mais celui-ci n'est pas négligeable, sans être indispensable je trouve. Tout dépend si vous avez bien forcé. Plus l'effort aura été intense plus le bénéfice est élevé.

  • Le manchon d'effort (booster) se met pendant l'effort. Il n'y a pas de chaussette. Il vaut mieux l'enfiler en premier puis une chaussette de course à pied, car les bords sont fragiles et serrés; avec une chaussette il y a plus d'épaisseur à passer avant de la mettre. Le tissu couvre tout le mollet, depuis la cheville jusqu'au dessous de la rotule. Les sensations du mollet sont les mêmes qu'avec les pro recup. On se sent frais et tonique. Les douleurs éventuelles que l'on avait s'amoindrissent ou disparaissent comme par enchantement. A l'effort on se sent léger. Je n'ai pas pu mesurer d'amélioration de performance en les portant, mais en même temps je n'ai pas fait de tests suffisament sérieux pour mesurer les effets. Le point fort c'est vraiment la sensation de légèreté. A la fin de l'effort aussi, il suffit d'enlever les manchons pour sentir les muscles endoloris. On les remet, hop plus mal. C'était flagrant après le marathon de Sénart. Pour ceux qui n'auraient pas de modèle spécifique pro récup, les manchons pourront faire office malgré tout, de la même façon, en les portant 2 ou 3h. Le temps de rentrer chez soi souvent en fait!
  • Le modèle city, noir. C'est un peu comme la pro récup mais avec moins de compression. C'est fait pour les déplacements, quand on marche peu et qu'on fait beaucoup de station debout. Pour les musées et les transports en fait. Et les files d'attente. Je dirais que ce n'est nécessaire que si vous avez effectivement du mal à rester debout dans ce genre de situations. Attention ce n'est pas fait pour la marche. Ce n'est pas assez résistant, et provoquerais des ampoules.

Au final, pour la compression, je vote pour. Ca permet à l'effort de minimiser les risques de crampes et de réduire la fatigue en même temps que les vibrations. Après l'effort c'est un confort appréciable et une augmentation de chances d'avoir les jambes moins lourdes le lendemain. Des pros les utilisent. En trail particulièrement, mais aussi en longue distance, et même en vélo. Par contre inutile de s'embarasser avec toutes les déclinaisons de modèles; prenez celui le plus polyvalent, à savoir les manchons. Attention donc au extrêmités qui s'effilochent vite si elles se prennent dans les ongles en les enfilant. Il y a d'autres marques; BV Sport est une valeur sûre, mais à 40-50€ le produit, d'autres bourses d'orienteront sur les modèles plus abordables, tels Kompressor.

Mon avis sur les autres parties du corps à compresser: le haut, inutile, pas assez solicitté en course à pied. Dans d'autres sports pourquoi pas, mais ce n'est pas dans ces zones que le coeur doit le plus travailler, vu leur position (distance, dénivellé) par rapport à la pompe. L'avantage est certain en bas. Je serais intéressé de tester le modèle sur les quadriceps; plus que le modèle cuissard (cuisse/fessier) car je pense que la compression y est plus forte sur le quadriceps et que mon fessier ne fatigue jamais! ;-) compressport propose ce type de modèle.

Sportivement,

Julien

Test grandeur nature - chaussettes Toe Toe

Je vais vous parler d'un produit qui a suscité mon intérêt, par hasard lors d'une vente en ligne dont le système est florissant sur le web. En l'occurence il s'agissait du site privatesportshop. Du même style que vente-privee, dédié au sport, et présentant souvent des marques peu connues du grand public. Si vous voulez être parainné, contactez-nous sur steriarunning@free.fr

Ici donc des chaussettes de sport, qui ont la particularité de se chausser comme des gants: avec chaque orteil entouré de tissu. 2 modèles: tige basse et tige haute. Je les ai pris en blanc. Pour du trail je ne recommanderais pas cette couleur bien entendu. Mais c'est la "couleur" à privilégier sinon. Une "couleur" pure.

Au niveau de la taille, j'ai pris un 39-42. Je pointe du 41 et en running je suis plutôt à 42. Alors évidement, les chaussettes sont toutes tricotées pareilles. Il vous faudra avoir un pied aux orteils assez réguliers, du petit au gros orteil. En fait un pied egyptien. Donc ni grec, ni carré, ni à la uma thurman! Sous peine de ne pouvoir enfiler correctement la chaussette.

Pour moi j'ai à peu près de la chance, Il faut bien prendre chaque bout et enfiler les orteils un par un, jusqu'à la jonction du pied. Il ne faut pas que ça bouge. La pression est bien répartie. Le confort est instantané. Une douceur extrême. Au chaussé c'est un peu particulier, mais ça se fait vite oublier.

Qu'en est-il en pleine action ? Je les ai testé sur plat, en côte, et en fractionné rapide. Aucune friction, aucune ampoule, aucune rougeur. En fait même, c'est préventif. C'est là que réside l'intérêt de ces chaussettes. En course par exemple, j'observe fréquemment un ongle d'orteil qui finit par rentrer dans l'autre, provoquant un saignement. Ici le tissu créé un espace entre chaque orteil. Donc moins de frictions. En revanche il ne faudra pas être serrés dans vos chaussures initialement, sinon vous allez être compressés. Ainsi, j'ai tenté de les mettre dans des chaussures cyclisme, en carbone qui plus est, là c'est étroit, je n'ai même pas essayé de rouler avec j'étais comprimé. Mais en running le bout des pieds doit toujours être large; on prend une pointure au-dessus souvent, donc ça ne devrait pas être un problème. Néanmoins, si vous ne pouvez pas bouger librement vos orteils dans vos chaussures, les toe toe ne seront pas pour vous.

Sous la chaleur, les chaussettes jouent bien leur rôle thermo-régulateur. Pas de pieds brûlants, ni suants. Un confort vraiment royal. Sous la pluie, pas encore essayé. Je ne peux pour l'instant pas m'avancer sur leurs capacités de résistance. Cependant, au vu de la rapidité de séchage après lavage, je pense qu'elles sont bonnes.

Au final, je recommande ces chaussettes si vous avez un pied égyptien régulier. Le tissus s'étend jusqu'à un certain point néanmoins. Peut-être s'adapterait-il à tous les pieds. La coupe est quand même égyptienne. Le tarif est d'environ 10€ la paire. Moins qu'une paire de x-socks, mais moins technique aussi. A avoir dans son arsenal textile. Je vous ferai un retour après des courses longues (genre semi).

http://www.toesocks.co.uk/running-anklet-1.html Sportivement,

Julien

jeudi, juin 14 2012

Apo-névrosite plantaire

Cette pathologie, si vous l'avez identifiée comme votre souffrance, alors l'expérience de Fred pourra vous aider à la surmonter. Voir la rubrique du blog dédiée, sur le menu de gauche.

mardi, avril 17 2012

Marathon de Paris 2012

Bonjour à toutes et à tous,

5 ! nous étions 5 de la section à prendre le départ de cette édition 2012. Comme d'habitude, on peut trouver complètement idiot de passer par les bois de Vincennes et Boulogne pour aller des Champs Elysées à l'avenue Foch alors qu'il suffit de passer par la place de l'Etoile. Mais bon, quand on aime courir, 42,2 kms ne font même pas peur.

En revanche, la météo de ce matin du 15 avril n'est pas engageante pour la sortie du lit. La couette est si confortable... Mais 8 semaines ou plus n'auront pas été consacrées à un entrainement acharné en vain. Quand faut y aller, faut y aller.

Et pour le marathonien, la fraicheur (ciel couvert, brise) est préférable à la canicule (ciel bleu et soleil, pas de vent) comme celle de 2007.

Bref, le métro est plein de personnages bizarres dans des tenues plus ou moins évidentes de coureurs (certains se camouflent avec des vieux pulls, des sweat-shirts...)

Le RDV est à 7h30 pour faire la photo de groupe vers 7h45 et entrer dans les sas vers 8h (soit 3/4 d'heures avant le départ) J'arrive à 7h10 ; la lumière du jour est encore faible. une étrange atmosphère de derniers préparatifs règne sur l'avenue Foch. Je la descends vers le lieu de rendez-vous pour constater que la configuration réelle ne correspond pas au plan officiel et que l'écran géant n'est pas à l'endroit prévu. Je passe des SMS et des messages vocaux aux autres pour leur indiquer l'endroit. Je profite de mon avance pour faire un tour aux cabines de toilettes avant qu'elles ne ressemblent à... plus rien de descriptible... 8-(

Damien est le premier, suivi par Hermann. Eric ayant signalé qu'il irait directement dans son sas vers 8h15, nous attendons Alexandra (oui, Julien a donné son dossard à Alexandra pour son premier marathon) Voyant l'heure tourner, nous sollicitons un coureur pour immortaliser l'instant :

Groupe

Bientôt 8h, Alexandra ne sera pas sur la photo. Nous laissons nos sacs aux consignes et gagnons nos sas respectifs Damien en 3h15, moi en 3h45 et Hermann en 4h30. Alexandra doit retrouver son sas de 3h (la veinarde) quant à Eric... je ne sais plus...mais ce doit être celui des 4h.

Au débouché sur les Champs, les rafales de vent du nord cueillent les coureurs. Certains s'arrêtent sur la bouche d'aération du métro pour capter un peu de chaleur. Je les rejoins un instant mais réalise que le sas va se remplir et que je serai mal placé pour le départ. J'y vais...

Il est 8h10 et je suis dans les premiers rangs dans le sas des 3h45. il y a dejà suffisament de monde pour que l'effet pingouin permette de s'abriter du vent. La sono nous raconte sa vie puis des Véronique & Davina (oui, j'ai eu 20 ans dans les années 80) nous invitent à faire monter le rythme cardiaque en remuant les jambes et les bras. Les meneurs d'allure se positionnent et nous prodiguent quelques conseils qui vont parfoir à l'encontre de ceux de la sono (comme pour les ravitaillements par exemple)

8h35 : Les Handisports en fauteuil roulant sont partis. Ils vont vite, très vite... Les sas sont libérés et nous nous tassons avec le sas de 3h30 qui lui-même... bref, on gagne du terrain en direction de l'arche de départ.

8h45 : Le départ est donné. Pour l'instant on ne bouge pas. Trop loin de la ligne. De plus, pour fluidifier la course au delà du départ, les sas sont coupés en 2 et c'est la partie gauche de l'avenue qui part avant la partie droite. Ca allonge l'attente avant. Un ultime besoin pressant à satisfaire (pas possible de courir avec une vessie non vide) me fait perdre du temps (mon sas avance) mais me permet de gagner quelques dizaines de mètres en prenant l'extérieur du troupeau et finalement, je pars dans les premiers du sas de 3h30. Je m'en rends compte car le rythme est élevé et je dois me freiner pour conserver mon allure (5'20/km)

Au passage de la place de la Concorde, on voit le podium du meeting de NS qui est déjà monté.

KM 1, je me rends compte que l'odomètre qui mesure la distance que je parcours et par conséquent ma vitesse, est optimiste de 10 secondes et que pour courir le km en 5'20, je dois courir à 5'10 (ça se confirmera à chaque kilomètre)

KM 3, je me déleste de mon lainage (très efficace avec un coupe-vent) et cours plus librement même si j'ai un peu froid les premiers mètres.

KM 5 : Bastille et son ravitaillement. Mauvais souvenir des éditions précédente et de son bouchon à l'entrée de la rue du Faubourg Saint Antoine. Les réclamations ont été entendues car le parcours prend le rond point à contre sens et l'entrée dans la rue est plus fluide (à confirmer ou pas par ceux qui y sont passés plus tard). Ravitaillement ? non merci, cette année, j'ai choisi l'option "autonomie totale" avec un "camel bag" d'un litre dans le dos et des pâtes de fruit dans les poches du gilet du camel bag. Ca permet de ne pas perdre de temps dans la cohue des ravitaillements en passant au large des tables. Une gorgée d'eau à chaque kilomètre et une pâte de fruits tous les 5 kms.

KM 7-8-9-10 : L'est parisien ressemble un peu aux montagnes russes : quel dénivelé ! Mais les sensations sont bonnes et je reste en dessous des 5:20/km. Dans le bois de Vincennes, j'ai plus d'une minute d'avance sur la feuille de route.

KM 12 : esplanade du chateau de Vincennes, les musiciens du concert de FH règlent leurs instruments. Nous passons imperturbablement... il reste encore quelques kilomètres à parcourir.

KM 14 : un meneur d'allure me rattrape : c'est celui des 3h30 : je suis vraiment parti en avance...

KM 17-18 : nous revenons vers la ville après une petite randonnée en forêt...

KM 19 : les pavés de la porte de Charenton sollicitent durement les chevilles...

KM 20-21 : la cuvette de la rue de Charenton permet de récupérer un peu : on finit bientôt le premier semi.

KM 21,1 : 1 minute d'avance sur le contrat : 1:51 pour 1:52. Ca roule...

KM 23 : on arrive sur les quais. Je craignais les rafales de vent mais nous sommes plutôt abrités par les murs.

KM 25 : après être passés sous tous les ponts, nous entrons dans le long tunnel des Tuileries. Pour une fois, les coureurs sont silencieux...

KM 26 et des poussières : on ressort du tunnel et on apprécie la fraicheur de l'air (ce tunnel est vraiment étouffant)

KM 27-28 : plusieurs passages souterrains remettent en marche la machine à casser les papattes arrières

KM 29 : non merci, pas besoin de massage place de Varsovie (en face de la tour Eiffel)

KM 30 : on se croirait à l'arrivée d'une étape de montagne du tour de France : les supporters sont tellement avancés qu'on ne voit plus la ligne idéale et qu'il nous reste à peine 4 mètres pour passer...pas évident...

KM 31 : le mur commence à arriver. Les mollets se font légèrement douloureux, le public plus rare (on regrette presque le KM 30) et le kilomètre de faux plat de la rue Mirabeau est une vraie saloperie.

KM 32 : un ami vient courir avec moi pendant 500 mètres (c'est déjà ça, il est plutôt nageur que coureur)

KM 33 : j'avais 3 lièvres potentiels (un est en weekend provincial, le deuxième est malade au fond de son lit et le troisième a un tel niveau au tennis qu'il est en train de jouer et de gagner la finale de son championnat...) bref, je me retrouve tout seul. Finalement, ce n'est pas plus mal car le moral a un petit coup de moins bien... je passe en mode automatique.

KM 34-35 : la dernière grosse épreuve du parcours : la montée le long de Roland Garros, des serres d'Auteuil puis la montée sur l'allée des fortifications, le long de l'hippodrome d'Auteuil. Je pense aux crumble et au Champagne qui m'attendent après la douche...

KM 36-37-38-39 : je ne sais plus très bien ce qu'il se passe. Je réalise que mon avance a fondue et que je suis un tantinet en retard. 3h45 ? ça va être dur. Les lièvres me manquent... Ce qui me remonte le moral c'est que depuis un moment, je double du monde : des qui vont pas vite, des qui marchent... Je m'en réjouis intérieurement. "J'dis pas qu'c'est pas injuste, j'dis juste que ça soulage" (Audiard dans les Tontons Flngueurs)

KM 40 : celui-là doit mesurer 2 kilomètres, il est interminable et malgré la ligne droite de l'allée de Longchamp, on ne voit pas le signal 40. Quand je le franchis, je suis à 3h35 et je me vois mal courir les 2,2 kms en moins de 10 minutes dans l'état de délabrement que j'ai atteint à ce point de la course. Je suis à 5:30 alors qu'il faudrait benner la distance en 4:50... je sais que c'est mort mais je vais essayer d'accrocher l'épaisseur du trait, l'arrondi à la minute inférieure... Ca va se jouer sur 60 secondes...

KM 41 : Etrange ce coureur qui marche en se tenant le psotérieur à 2 mains !!!! une nouvelle technique pour aller plus vite ? Pas très efficace manifestement ;-)

KM 42 : on vient de contourner le rond point de la porte Dauphine et attaquons l'avenue Foch...

KM 42,2 : 3:45:55 :



Le premier contrat : mieux que la dernière fois (3:55:07) - c'est fait.

Le deuxième contrat : moins de 3h45 - c'est raté

Le troisième contrat : afficher quand 3h45 - c'est juste mais c'est bon !

Zut : l'application Face Book qui affiche ma progression sur mon statut va afficher un échec car j'ai laissé la fenêtre de 30 secondes de part et d'autre de l'objectif. Vous allez rire, mais j'ai visualisé ces statuts tous les 5 kilomètres quand je vérifiais le temps... ;-D

Ensuite, tout s'enchaîne :

Poncho bleu, tee shirt jaune (mais alors, jaune) médaille jaune aussi. Ultime ravitaillement que j'accepte car les pâtes de fruits ont toutes été consommées et la gourde est... en panne sèche depuis le KM 42,2 (pfff)

Récupération de la consigne et changement de maillot pour être au sec et au chaud.

Il est temps de tâter des escaliers du métro (mais pourquoi les escalators sont-ils tous dans le sens de la montée ) de rentrer à la maison, prendre la douche, et faire ripailles (mais je n'ai pas vraiment faim)

Une bonne nuit de sommeil par dessus et je suis prêt pour ma première réunion à 10h30 à Meudon (tant pis pour leur bilan carbone, je prends l'ascenseur !)

Mardi soir, les jambes sont encore sensibles mais les escaliers ne sont plus un problème.

Au final, un grand merci au public qui m'a encouragé tout au long du parcours, même si certains n'avaient pas le temps de lire mon prénom en entier ;-) un grand bravo et immense coup de chapeau aux bénévoles qui tenaient les ravitaillements, les points d'assistance cardiaque... surtout ceux des derniers kilomètres car ils ont du rester de longues heures dans le froid (une chance, il aurait pu pleuvoir...)

Gros coup de chapeau au vétéran 4 croisé à la sortie de la zone des consignes : âgé de 77 ans, il couru le marathon en 3h40 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cette année, ils sont une centaine d'hommes de plus de 70 ans à avoir couru le marathon (le premier a mis 3h26 !!!)

Clin d'oeil au Marsupilami (il n'a pas du avoir froid) que j'ai vu et revu tout au long de la course...

Trophés

Bref, j'ai couru le marathon de Paris. Et vous ?

mercredi, mars 7 2012

CR Semi de Paris 2012

2012-03-04_09.32.05b.jpg

Un peu déçus par le peu d'affluence au RdV devant les grilles du parc floral...

Grosse angoisse devant les consignes où nous avons fait la queue pendant pas loin de 40 minutes à partir de 9h30. Oui, nous n'avons pu nous libérer de nos "bagages" que 10 bonnes minutes après le coup de départ. Julien n'a pas vraiment profité de son dossard préférentiel. Pour ma part et en guise d'échauffement, j'ai traversé à fond la caisse le sas prévu (le bleu) déjà vide et me suis fondu dans la foule du sas suivant (violet) qui s'acheminait en piétinant vers la ligne de départ.

J'ai trouvé le parcours agréable, pas trop gêné par des virages en épingle (seuls quelques folles et fous te font une diagonale juste sous tes pieds...), la météo idéale pour courir.

Quant à la récupération, à part une douloureuse tétanie des... bras (*) pendant les 5 minutes qui ont suivi le passage de la ligne d'arrivée, je n'ai aucune séquelle et compte reprendre l'entraînement marathon dès ce soir.

(*) douleurs fulgurantes dans les biceps, triceps (comme quand on se pince le dos en prenant une position à la con pour ramasser quelque chose par terre) qui m'ont scotché sur une borne à quelques mètres après la ligne. Les gentilles bénévoles de la Croix Rouges sont arrivées au bout de quelques minutes mais j'allais déjà mieux et ai pu repartir tout seul récupérer la médaille, la bouteille d'eau et mon sac à la consigne. Le retour en métro n'a pas posé de problème et la petite sieste de l'après midi a suffi. Ce n'est que le soir que je me suis rendu compte que je ne me suis même pas étiré à l'arrivée.

Et vous, comment cela s'est-il passé ? Jessica, cette reprise ? Fred, cette grasse matinée ?

Voici un petit tableau comparatif des membres de la section qui ont couru > Paris_semi-marathon_2012.xls Il s'agit des temps officiels et non réels!

Amusez-vous bien avec les courbes et statistiques en filtrant les lignes. Nassar, où es-tu passé au 5ème kilomètre ??? Il est à craindre que l'organisation ne te disqualifie car ces points de mesures sont aussi des points de passage obligé et j'espère que tu n'est pas simplement passé à côté du portique !!! Moi, ce que j'en dis, c'est que je gagnerais une place au classement ;-)

On verra bien.

Pour les photos, c'est là : http://www.maindruphoto.com/advanced_search.php?cPath=2132_2133&otherComp=&language=fr

Jean-Yves

mercredi, décembre 14 2011

Les aventures d'un sportif du dimanche - saison 4 - Corrida d'Issy-les-Moulineaux

Les dimanches de courses passent mais ne se ressemblent pas toujours, vous voulez savoir pourquoi ? eh bien c'est parti...

Samedi après-midi je me rends au palais des sports d'Issy-les-moulineaux pour récupérer mon dossard, ce faisant je croise un vendeur d'articles qui me propose d'essayer des baskets running de la marque BROOKS, je me laisse tenter car mes chaussures MIZUNO commencent à fatiguer à cause de mon poids et des kilomètres qui s'accumulent (700 au compteur).

Fantastique j'ai l'impression de courir avec des chamallows sous les pieds, je lui dis de me les garder et que je les prendrai le lendemain avant la course afin de courir avec, pourtant il y a une règle d'or en running qui veut qu'on ne doit jamais courir avec des chaussures, ou absorber un produit énergétique sans l'avoir tester à l'entrainement mais je veux prendre le risque; car je suis jeune, impétueux, passionné et fougueux...

Le dimanche je me présente au stand et c'est le patron qui me reçoit, je lui demande les chaussures et là, il ne les retrouve pas... il me dit qu'ils ont changé d'emplacement ce qui explique le malaise, c'est vrai qu'ils ont changé de place depuis la veille, il me dit qu'il peut en trouver d'autres mais je m'en vais me changer, j'aviserai plus tard, heureusement que j'ai mes MIZUNO.

Je rencontre les collègues comme d'habitude et là je m'aperçois que j'ai oublié la puce pour le temps, c'est ballot !!! j'ai aussi oublié mes gants et mon bonnet, en plus je suis en short ; je suis un des rares et le seul parmi mes amis, il y a des jours où les choses ne s’emboîtent pas... Ce n'est pas grave car j'ai des origines suédoises ;)

Comme vous savez, j'ai une charmante fille qui a 12 mois et qui ne dort toujours pas... en plus depuis 4 mois qu'elle est à la crèche, elle attrape tous les virus qui passent en attendant d’être immunisée, donc toujours malade... alors une fois n'est pas coutume, je me suis peu entraîné ces 2 dernières semaines, mais je suis passionné et la passion déplace des montagnes.

Le départ est donné "boulevard des frères Voisin', je décide de partir doucement, je prends sur la gauche "rue Guynemer", pour ne pas traverser le périphérique et arriver au hall des expositions, je tourne à droite dans la rue "Foucher lepelletier", je tourne à nouveau à droite dans la rue "Ernest RENAN" et je passe devant le Mac-do et le métro Corentin Celton sur ma droite.

J'avance sur la rue du Général Leclerc, je passe devant la mairie, j'ai couru 2km et j'ai envie d’arrêter; ça devient une habitude, mais je tourne à gauche dans la rue Auguste Gervais et je me régale car ça monte et ça fait mal, mais je garde la cadence et j'arrive au sommet ; c'est bon maintenant ça descend Rue Lasserre, je récupère doucement.

Je tourne à droite sur le boulevard Galliéni, je tourne à droite pour me retrouver à nouveau "boulevard des frères Voisin' j'achève la première boucle, 3 km de passés, plus que 7 km, il y a un ravitaillement qui me fait le plus grand bien car j'ai oublié de prendre de l'eau et j'ai soif tel un chameau après avoir traversé le Sahara...

ça va mieux, j'attaque la deuxième boucle tranquillement jusqu'à la montée de la rue Auguste Gervais, c'est plus dur que tout à l'heure mais je serre les dents et ça passe, maintenant je suis en route pour la troisième boucle. Au niveau du métro Corentin Celton et du Mac-do, j'ai un coup de mou ; mais j'avance car au niveau de la mairie c'est le 9ème km,

Cette fois nous ne tournons pas sur la gauche pour la montée, non non... tout droit sur l'avenue Victor CRESSON et l'allure générale s'est accélérée et je suis la tendance inévitablement en tirant la langue en me disant qu'il ne reste qu'un petit km. Je tourne sur le boulevard Galliéni, le dénouement est proche, une personne s'écrit " plus que 100m " encore un effort, je tourne à droite sur la rue " gouverneur général EBOUE " et finalement il faut tourner à gauche sur la rue "CHARLOT" il reste 20 m, je sprinte et c'est fini.

58 mn, c'est moyen mais bon je m'en contenterai.

http://www.photorunning.fr/?mod=search&searchcourse=19&searchdossard=&searchnom=martiny&searchsubmit=Go

A plus, rendez-vous le 05 février 2012 pour le cross de la Sablière à Viroflay, un parcours très stressant pour le coeur.

bonnes fêtes et à bientôt.

Fred

mardi, décembre 13 2011

CR Corrida de Noël 2011

La course la plus festive de l'année. A 5mn de notre regretté SS d'Issy val de Seine. En bordure du parc Suzanne Langlen. Au départ du palais des Sports d'Issy-les-Mx.

6 courses pour permettre à tous les horizons d'y participer: les enfants, les parents, les compétiteurs, les handicapés, les pères noëls Toute une matinée dédiée. Des milliers de personnes. La mobilisation des bénévoles, de la police. Et un parcours 100% urbain, agrémenté de la fameuse côte du musée de la carte à jouer.

Les fidèles auront répondu à l'appel.

Ce 11 décembre, point de pluie. Point de neige. Point de verglas, ni de nuages noirs. Ce dimanche-là le temps fut clément.

Une fraîcheur non pas désagréable tant qu'on soit bien équipé. Un collant, des manches longues. Un couvre-chef. Et nous sommes préparés.

Nous avons fait nos marmottes. Levés tard. rendez-vous à couvert, au chaud. Nous nous regroupons. Les pinces se serrent. L'énergie se jauge du regard. Bachirou, Fred, Jean-Yves, Jean-François, MIchel, Nassar, bonne mine au visage.

2011-12-11_11.16.43bis.jpg

Nous croiserons plus tard Luis qui a courru avec ses enfants, et Luc qu'une tendinite force à déclarer forfait. Nous ratons Olivier dans la foule. Emmanuel nous prends en photo.

L'organisation a pris de l'ampleur, et son ambition a dû dépasser les 5 milles coureurs. Un léger retard est accusé sur la dernière course, la nôtre, la n°6, le 10km non déguisé. Les derniers pères noëls se frayent un chemin à travers notre masse de coureurs en attente. Le départ est imminent.

Nous avons beau être pas trop mal placé par rapport à la ligne, les premiers mètres sont délicats pour un peu que l'on veuille faire des grandes enjambées. Passé le premier kilomètre, les difficultés se réduisent et la vitesse se régule progressivement.

Histoire de changer, cette année la côte sera grimpée les 2 premiers tours, sur les 3 prévus. Je me dis vaut mieux tôt que tard. J'approuve la décision.

La course se fait sans heurts. L'arrivée est impeccablement gérée. Les photographes sont disposés comme des snipers. Des bénévoles nous retirent les puces des chaussures. Un stand bien fourni nous ravitaille généreusement. Les aliments sont inhabituels mais appréciés! Du pain d'épice, des prince de Lu... De la gatorade à l'orange et au citron. Bachirou a bien apprécié et n'a pas résisté à un petit hold-up. Requinqués, direction la médaille qu'on nous accroche au cou comme lorsqu'on descend sur les îles et que les fleurs virevoltent. Enfin, la touche finale. Le vin chaud. La tradition. Ne se perd pas.

Je fais ma récupération en tournant les manivelles de mon vélo. C'est parfait. Pas de courbatures. Hormis ce foutu jambier antérieur qui après chaque effort violent, les jours suivants est un peu douloureux. Sans doute un problème de voute plantaire. Le muscle compense.

Merci pour votre participation. Les résultats sont disponibles. La synthèse ici: Corrida_2011.xlsx.

Prochaine course: le cross de la sablière début février.

Joyeuses fêtes avec modération ;-)

Julien

Et un Jean-Yves "flyin' high" ^^ corrida_2011_JYP.jpg

jeudi, décembre 1 2011

Résultats Challenge entreprise Semi Boulogne-Billancourt

Voici les résultats du challenge entreprise (nouveauté 2011) sur le semi de BB.

Ce challenge prend en compte le temps des 5 meilleurs coureurs de chaque équipe.

Nous arrivons... 10ème! sur 38 entreprises inscrites. Top 10, et quasiment premier quart. Pas si mal!

Nous n'avons pas à rougir car les 9 premières ont des gazelles cavalant à moins d'1h20, il y en a même un à 1h13!!!! Bon il va falloir quand même penser à créer une section d'élite. Où sont nos champions ??? Campagne de recrutement, tout de suite!!

Voici le classement général: ChallengeBB.png

Notre concurrent Thales Velizy nous arrive devant en 8ème position avec 15 minutes d'écart, soit en moyenne 3mn par participant. Pour information, je termine avec le même temps que leur second, en 1h23mn51s. En réalité il termine 1 mètre devant, me battant au sprint final que nous avons bataillé durement tous les 2, je le félicite honorablement, d'autant plus que c'est un vétéran (VH1). 2011-12-01_111801.jpg

Source: http://www.semi-marathonbb.fr/pages/public/index.php?v=events&id=34

Il y a également un challenge sur les 2 prochaines courses. Autant pour la corrida nos adversaires sont nombreux et coriaces, donc pas l'ombre d'une chance, autant pour le cross de la sablière le nombre restreint de participants nous laisse entrevoir une possibilité de victoire, victoire que nous avons d'ailleurs obtenu en 2010! Nous comptons donc sur nos meilleurs éléments pour y participer, le 5 février 2012.

Sportivement,

Julien

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